Ce sont les communauté chinoise et africaines qui auraient commencé sans que l’on sache laquelle était première.
Quoiqu’il en soit il s’agissait de mettre au pot commun une somme prédéfinie afin de faire face à de lourdes dépenses qui surviendraient dans le temps.
Mais, la répartition se faisait par tirage au sort.
En quelque sorte un système de jeu comme actuel mais pas pour les mêmes motifs.
Dès 1653, en France l’activité est officialisée par l’italien Lorenzo Tonti expliquant le nom de tontine.
La tontine était alors la création d’association collectives d’épargne viagère.
Puis en 1844, est née les association mutuelles Le Conservateur qui pratique toujours.
La Tontine, en assurances, est le rassemblement d’un nombre d’individus se regroupant dans l’espoir de toucher un capital au terme de ladite.
Le capital est constitué d’un paiement unique ou périodique de chacun.
Si l’un meurt avant l’échéance, les sommes versées par lui restent au profit des survivants.
Il y a donc un double risque : celui d’avoir versé pour rien ou de voir son capital fondre, voire disparaître selon la bonne fortune ou non du placement.
Mais, une Tontine peut être créée dans un autre contexte, celui de l’immobilier ou mobilier.
Dans cette dernière situation il est coutume de l’appeler « clause d’accroissement ».
Ceux qui constituent cette tontine, achètent en commun un bien, immeuble ou meuble, dont le survivant en détiendra la pleine propriété.
Comme une assurance, il s’agit d’un contrat aléatoire, c’est à dire que l’on ne connaît pas à l’avance qui sera le « grand gagnant ».
Mais, l’aléa peut aussi porter sur le temps passé.
Souvent l’intérêt de la création d’une tontine est une volonté de passer outre les droits de successions.
Par contre, la fiscalité demeure, désormais, celle des successions.