Tout le monde pleure au moment de payer sa prime d’assurance.
Tout le monde pleure de constater, au moment d’un drame plus ou moins grand, un manque d’assurance.
Pourtant, il faut bien se rappeler qu’il ne peut y avoir assurance que s’il y a mutualisation d’un capital important pour garantir contre les dommages quotidiens.
Les exceptionnels sont désormais de plus en plus couverts par une mutualité nationale.
Pensez que le moindre accident corporel coûte en moyenne 1 million 4 d’€.
Imaginez le nombre de contrats nécessaire pour réunir une telle somme.
Et rappelez-vous que, en plus, il faut bien payer les charges générales et courantes, les taxes, etc.
Car voyez-vous, le contrat d’assurance n’est pas un objet non identifié de pure consommation.
C’est un acte solidaire, une mutualisation des moyens que chacun accepte de mettre en commun.
Autrement dit, un contrat d’assurance souscrit permet, bien entendu, la juste indemnisation à laquelle vous avez droit an cas de survenance du risque assuré (c’est beau comme phrase!).
Mais, c’est surtout la possibilité d’assurances pour l’ensemble des cotisants.
C’est pour cela que dans les mutuelles, où cette notion est très puisque les éventuels bénéfices sont restitués soit en ristourne de cotisation, soit en investissements décidés par l’assemblée générale des sociétaires.
Mais, jamais il n’y aura paiement de dividendes à des actionnaires.
Toutefois, le terme de Prime employé dans ces entreprises, mérite bien son nom puisqu’il conserve son droit mutualisé à recevoir une indemnité.
Il ne faut donc pas considérer que « si je paie, je dois consommer », mais plutôt se rappeler que l’acte d’assurance est avant tout un acte de solidarité même si certains marchands tentent de faire croire le contraire.
Parfois aidés, par des individus qui pensent que hors la pure consommation, il n’y a aucune issue.