Les assurances habitations

Il faut parler des assurances habitations au pluriel car il y en a de quatre sortes, selon que l’on est propriétaire ou locataire d’un appartement dans un immeuble en copropriété ou d’un immeuble individuel, les risques à assurer ne sont pas les mêmes.

Pour s’assurer, il faut toujours répondre à un questionnaire, si vous passez par un intermédiaire, c’est lui qui vous posera les questions et renseignera le questionnaire, sans intermédiaire vous y répondrez directement.

L’assurance habitation n’est pas obligatoire, sauf pour les locataires qui y sont tenus par une clause de leur bail.

Les assurances habitations couvrent les dommages aux biens ainsi que des responsabilités civiles, dont les risques locatifs, pour les locataires.

Les polices actuelles sont devenues des polices multirisques garantissant l’incendie, les dégâts des eaux et le vol et bien entendu les catastrophes naturelles.

L’étendue des garanties, les franchises et les plafonds dépendent du niveau du montant de la prime, ce qui fait que les assureurs proposent généralement trois niveaux de garantie, un haut, un moyen et un bas, à chacun de choisir.

Les polices comportent aussi une garantie dite de la responsabilité du chef de famille qui garantit les dommages causés aux tiers par lui et par ceux qui habitent sous son toit.

Les assurances habitations sont soit basées sur le nombre de pièces principales pour les appartements et sur les surfaces des bâtiments individuels.

Il est relativement facile de souscrire une assurance pour un appartement, il faut mentionner le cas échéant les emplacements de garages ou de parkings et les caves, mais c’est nettement plus compliqué pour les maisons individuelles, avec leurs annexes accolées au bâtiment principal ou séparées, les arbres, clôtures portails et la piscine.

Le questionnaire d’un comparateur est forcément plus complet que celui d’un assureur car il doit sélectionner le contrat qui répond à vos besoins, tandis que l’assureur vous assure sur la base de vos déclarations, qu’il n’a pas à vérifier, il vous reste à lire, dans tous les cas attentivement le contrat, principalement les exclusions, demander des explications et des rectifications sinon vous ne saurez, qu’après le sinistre, si vous étiez bien assuré, car son expert le vérifiera avant de vous proposer une indemnisation.

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