Les détériorations immobilières (bis)
Ici, nous allons parler sérieusement.
Lorsque vous achetez un bien immobilier destiné à la location, c’est parfois sans doute un peu pour tenter vous enrichir par une baisse d’impôts.
Mais, c’est surtout pour toucher un juste loyer verser mensuellement comme une rente.
C’est votre droit.
Mais, veillez à la sauvegarde de votre bien si vous ne voulez pas avoir trop de déconvenues.
Aussi, sachez que le loyer perçu sera brut.
Notamment, il faudra en déduire le coût de l’assurance.
Autant prévoir le pire, notamment l’assurance des éventuels impayés de loyer.
Et, c’est une bonne chose puisque généralement sont inclus les dommages que pourraient occasionner votre locataire au bien loué.
Vous l’aurez compris, vérifiez bien que cette garantie est incluse dans votre contrat de bailleur et que ses conditions d’application correspondent à vos besoins.
Si juridiquement, il appartient au locataire de s’occuper de l’entretien du bien louer, sauf rares exceptions, il arrive qu’il dégrade sans réparer avant son départ.
Et, même si vous avez veillé à ce qu’il ait une assurance en bonne et du forme , elle ne couvre pas ces dégradations immobilières de son fait.
Ainsi, le non entretien des sols est de la responsabilité du locataire mais les dégradations du papier peint à la suite du temps qui passe ne l’est pas.
Il en est de même si les dommages sont consécutifs à un événement climatique important.
Si la garantie vous est acquise, sachez qu’elle est limitée à un certain montant et peut se voir appliquer une franchise que vous pourrez, par exemple, retenir sur la caution.
D’ailleurs, la garantie n’interviendra que si les dommages dépassent cette caution ou dépôt de garantie.
Attention, pour mémoire, il est bon de rappeler que la caution ne sert pas au remboursement des loyers impayés.
Votre assureur risque fort de vous le faire savoir.