Les mutuelles d’assurance sont des assureurs sans actionnaire et sans capitaux à rémunérer

Le fait de pas avoir de capitaux ne doit pas inquiéter, la solvabilité des mutuelles est garantie par de fonds sociaux réglementés, constitués de bénéfices accumulés et, comme elles n’ont pas d’actionnaires, les mutualistes sont à la fois des assurés et des assureurs, ce qui, contrairement à ce que pensent certains, ne change rien. Ça ne coute rien de comparer, cliquer ici.

Il peut arriver que des mutuelles se regroupent pour renforcer leurs fonds sociaux si ceux-ci sont devenus insuffisants eu égard la réglementation.

Pour régler les sinistres, les mutuelles font appel aux mêmes experts que les assureurs, nous savons par expérience qu’il est parfois plus facile d’obtenir un geste commercial d’une société d’assurance, quand on est défendu par un courtier ou par un agent qui tient à sa clientèle, que d’une mutuelle, qui défend âprement les intérêts de la masse de ses adhérents, alors que votre interlocuteur à la mutuelle, en fait votre salarié, vous récite la clause sur laquelle il s’appuie, pour ne pas payer.

A cet égard, il y a pire que les mutuelles, vous pouvez y rencontre un humain et arriver à le convaincre de votre bon droit, alors que si vous vous assurez en ligne, vous aurez toujours à faire à des robots, qui ont réponse à tout, si on leur pose la bonne question, un exercice sur lequel il faut être rodé.

Les mutuelles n’ont pas d’intermédiaires à rémunérer, qui sont à la fois leurs apporteurs d’affaires tout en assurant la relation avec les assurés, ils reçoivent ce titre une commission, qui est un pourcentage de la prime d’assurance, versée par leur client.

En gardant le contact avec lui, ils peuvent réaliser de nouvelles affaires et bénéficier de la révision des contrats en cours, en valorisant ainsi leur portefeuille de clientèle.

Les mutuelles sans intermédiaires ont des frais de gestion plus lourds que les assureurs traditionnels, auxquels s’ajoutent des frais d’acquisition pour gagner de nouveaux clients, elles font de la publicité sur les médias et sponsorisent, les unes des voiliers et les autres des équipes sportives, plus que les assureurs traditionnels.

Elles sont généralement discrètes sur le pourcentage de leurs frais de gestion et d’acquisition, il faudrait pouvoir éplucher les bilans, pour les connaître.

Les assurés reçoivent chaque année, à date fixe, un avis d’échéance, d’un montant de plus en plus élevé, d’année en année, pour sortir de ce cercle vicieux, il est judicieux de changer d’assureur au moins tous les trois ans, sur un marché très ouvert, à condition de faire le bon choix.

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