Le principe de l’assurance veut que les cotisations des assurés, les primes d’assurance couvrent en plus des frais de gestion les sinistres, mais comme il peut toujours y avoir des accidents de parcours, les assureurs font appel à la réassurance, qui est leur assureur à eux, qui dispose des capitaux et des lignes de crédit pour y faire face, les réassureurs sont aussi les régulateurs de la profession, en lui dictant les conditions de garantie, car tous les risques ne sont pas assurables.
Les mutuelles, dans la mesure où elles pratiquent les assurances de masse des particuliers, sont moins tributaires de la réassurance que les assureurs spécialisés dans les « gros risques » mais elles ne peuvent pas s’en passer totalement, car des exercices peuvent être gravement déficitaires et elles ont besoin d’une couverture des excédents de sinistres.
Certaines mutuelles expliquent à leurs adhérents qu’ils sont à la fois des assurés et des assureurs, ce qui ne veut plus rien dire, les tarifs sont fixes, mais réajustés par tous les assureurs en fonction des indices et des résultats.
Une autre particularité des mutuelles est de se passer d’intermédiaires, les courtiers et les agents généraux, qui sont à la fois les apporteurs d’affaires des assureurs et des gestionnaires de la clientèle, qui leur appartient.
Les mutuelles économisent les commissions versées aux intermédiaires mais ont davantage de frais de gestion et surtout des frais dits d’apport, pour se faire connaître de la clientèle, elles font de la publicité à la radio, la télévision et sponsorisent des équipes et des évènements sportifs, notamment des voiliers.
Pour les adhérents, ils peuvent trouver l’assistance dont ils ont besoin auprès des services de leur mutuelle, mais en cas de sinistre, ils n’ont personne pour les conseiller et les défendre, sauf à payer les honoraires d’un expert d’assurés, si l’importance du sinistre le justifie.