Mutuelle ou traditionnelle

Tout d’abord, ayez à l’esprit que l’assurance est née de l’esprit de mutualisation.

Par essence, elle n’est pas capitaliste sauf si elle est prise sur le prisme de la finance.

En effet, souvent l’on considère que son origine s’est dévoilée lors du grand incendie de Londres qui n’a jamais pu être soupçonnée d’une socialisation rampante.

Dans le pays du pur libéralisme royal, est né l’idée de se réunir afin de faire face à risque trop grand pour être pris en charge par chacun.

Mais, par tous pour tous oui, alors les commerçants concernés se sont regroupés.

Ils ont accepté de cotiser chacun son écho pour créer une caisse commune.

Cependant, cette idée remonte probablement nettement plus loin.

Dans la Rome antique, en ce qui était la Mésopotamie, l’on constate des efforts de répartitions des dommages entre un groupe ayant les mêmes intérêts, souvent des marchands.

Les échanges maritimes avaient besoin de fonds importants.

Il n’y avaient pas d‘autres solution que de faire appel à des prêteurs sur gages, puis les banquiers.

Mais en contre-partie, soit une part des bénéfices étaient reversés, soit le prêteur se remboursait sur le bien de l’emprunteur ou encore une partie de la cargaison de retour était prévue.

C’est peu dire que sous le couvert de la solidarité ou d’une certaine cupidité bien comprise, l’être humain a depuis longtemps compris que l’union faisait une certaine force.

Ainsi donc, besoin faisant nécessité, ce type de comportement a été légiféré.

Les premiers textes ont été amendés, ou augmentés selon l’apprentissage des constats faits.

La dernière grande différence qui existe entre les Mutuelles et les compagnies dites classique réside que les premières n’ont pas vocation à faire des bénéfices.

Alors que le but des autres est d’en faire un maximum à répartir entre les actionnaires.

Mais, sur ce dernier point l’écart se resserre car les mutuelles ont découvert la nécessité d’en faire pour continuer d’investir alors que les traditionnelles ont été obligées de réduire leurs prétentions notamment sur le marché des particuliers pour continuer d’en être.

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