Les experts d’assurance des assurés, peu nombreux et inconnus du grand public ne travaillent que pour les assurés, ils existent de longue date, pendant des dizaines d’années leur métier était dominé par deux cabinets, Roux et Galtier.
Les entreprises industrielles et commerciales leur confient deux types de mission, celle par laquelle nous commençons doit son développement au « riskmanagement » c’est la détermination des valeurs à assurer, qui est la valeur de remplacement ou de reconstruction des biens sinistrés au jour du sinistre, à dire d’expert.
Les entreprises n’ont en comptabilité que les valeurs historiques avant amortissements de leurs immobilisations, qu’elles peuvent revaloriser, sans garantie de tomber sur leur juste valeur d’assurance, lorsque les assureurs établissent « la valeur d’avant » pour servir de calcul à l’indemnité.
Les experts d’assurance, généralement agréés à cet effet par les assureurs établissent l’inventaire des biens en risques, calculent leur valeur de remplacement à neuf, la vétusté et ajustent celle-ci chaque année, selon leur mission.
Les entreprises qui s’assurent sur la base d’une telle expertise, qu’elles s’assurent en valeur à neuf ou vétusté déduite, bénéficient de l’abandon de la règle proportionnelle de capitaux, par les assureurs.
La seconde mission des experts des assurés, la plus ancienne est leur intervention dans les règlements des sinistres, qui dans le domaine des risques d’entreprises est systématique, car les polices d’assurance garantissent leurs honoraires sur la base du tarif de leur fédération.
Ils ont l’habitude de travailler avec les experts des assureurs spécialisés dans les risques des entreprises, dans le cadre de procédures bien établies, qui facilitent les règlements.
Les particuliers victimes d’un sinistre important ont intérêt à faire intervenir un expert d’assuré, si possible avant tout contact avec celui de leur assureur, en sachant que ses honoraires seront à leur charge, pour éviter tout dérapage, il les informera de leurs droits, s’ils n’ont pas d’intermédiaire qualifié, établira justifications à l’appui l’état des pertes, qu’il aura à défendre en vue de leur indemnisation, cela ne s’improvise pas.