Vous le savez, lorsque vous souscrivez une garantie dite « tous risques », même si dans les faits tout n’est pas couvert, la garantie vol est acquise.
Attention toutefois, comme pour les autres garanties ne vous contentez pas de l’interprétation du titre de la garantie.
Mais, n’hésitez pas à lire ce qu’en disent les conditions générales du contrat proposé.
Posez des questions à votre interlocuteur afin d’être sûr de signer le contrat qui vous convient.
Car, si pour vous il y a vol, ce ne sera peut-être pas l’interprétation qu’en fera votre assureur.
Ainsi, s’il n’accorde sa garantie que si le vol est consécutif à une effraction, vous risquez fort la déconvenue.
En effet, vous avez sans doute pu constater que, désormais, les véhicules sont bourrées de puces informatiques.
Le numérique vous permet même un démarrage sans tourner la clé naguère prévue à cet effet.
Mais, le revers de la médaille, car il y en a toujours un, c’est qu’un malfrat équipé peut ouvrir et démarrer sans clé.
Et n’allez pas croire que le système informatique qu’il faut coûte si cher que cela.
Et l’assureur vous dira avec son plus large sourire »pas d’effraction, pas de couverture » car lui seul ne sait pas le bouleversement opéré dans la construction automobile.
Par contre, si jamais, dans la définition de la garantie (c’est dans vos conditions générales que vous ne lisez jamais) il y est indiqué « vol par ruse, à l’insu voire violence» vous serez couvert malgré les gémissements de votre interlocuteur même s’il s’agit du très désormais à la mode car-jacking.
Par contre, ce sera plus compliqué de le faire bouger si votre véhicule disparaît à la suite d’une escroquerie dans le genre d’une vente par paiement en chèque de banque qui s’avère faux.
Mais, dans tous les cas, avant de contacter votre assureur n’hésitez pas à porter plainte au commissariat de vote choix.
