Nous ne parlerons, ici maintenant, du bonus-malus qui frappe les automobiles selon leurs source d’énergie et poids total.
Même si nous restons dans l’univers des véhicules terrestres à moteur, nous porterons attention sur le bonus-malus suspendu sur la tête des conducteurs, en principe, comme jadis l’épée de Damoclès.
L’idée est simple en apparence, récompenser les bons conducteurs au fils des années passées sans accident responsable.
Ainsi, de 0 % au départ, le bon conducteur peut prétendre à 5 % de bonus par sans sinistre avec un maximum de 50 %.
calculez, il vous faudra 13 années de conduite non responsable pour atteindre le niveau maximum de réduction sur votre prime dite de base.
Cependant, si vous avez débuté avec 0 %, sans modification du contrat, il y a de fortes chances que la tarification appliquée ne corresponde pas à votre nouvelle situation de bon conducteur en regard de votre cas.
Demandez donc à votre assureur de vérifier votre prime.
S’il constate que vous pouvez bénéficier de meilleures conditions, n’hésitez pas à lui demander de remonter dans le temps.
Peut-être acceptera-t-il de faire u geste au-delà de deux pour vous conserver.
Par contre si vous avez un sinistre responsable à 100 %.
les choses se gâtent puisque votre prochaine cotisation se verra appliquer un malus de 25 %.
Et, évitez d’avoir d’autres sinistres car en plus d’une forte majoration de votre clause bonus-malus, votre tarif peut être revu à la hausse.
Les garanties pourront être modifiées.
En fait, au lieu de parler de pourcentage, il faut désormais penser coefficient.
C’est le même principe mais plus facile à assimilé.
Pas d’accident responsable, vous bénéficiez d’un coefficient de 0,95 (soit -5%), mais un responsable votre coefficient est alors majoré de 1,25.
Sachez également que si vous avez 50 % depuis trois sans sinistre engageant votre responsabilité, il ne vous sera pas appliqué de malus pour le premier responsable.
Certains assureurs d’ailleurs, vous le maintiennent à vie.
Soyez prudent