Le plus simple pour payer ses primes d’assurances est encore de prévoir le prélèvement direct de votre compte à celui de votre assureur.
Vous pouvez même, car les assureurs aiment la fidélité, bénéficier de la mensualité de vos créances.
Ainsi, vous êtes certain de payer votre dû et de continuer à être assuré.
Car, sans paiement, pas d’espoir d’assurances… Mais, encore faut-il que certaines conditions soient bien remplies.
Tout d’abord et jusqu’à preuve du contraire vous être contraint de régler à la date prévue dans vos conditions particulières.
Ces conditions sont un peu comme la carte d’identité du risque que vous avez assuré.
Si une des échéances prévues n’est pas honorée, la sanction peut arriver.
Votre contrat peut-être résilié, ce qui dégagera l’assureur de toute prise en charge d’un sinistre survenu postérieurement.
Mais, cela ne peut se faire n’importe comment.
Une procédure existe, elle doit être respectée formellement à défaut de validité.
En principe, vous recevrez un avis d’échéance (semestriel, annuel, voire trimestriel) dans la période concernée.
Si vous n’avez pas payez dans les 10 jours, votre assureur vous adressera une lettre recommandée.
Les choses sérieuses commencent.
Prêtez-y attention.
Le fait que vous l’acceptiez ou non ne changera rien à l’affaire.
Seule la date de première présentation par votre facteur préféré comptera.
Vous aurez 10 jours pour régler, voire contester ce qui vous est demandé.
Si à l’expiration de ce délai, Vous n’avez pas régularisé votre situation, les garanties seront suspendues.
C’est-à-dire que vous ne pourrez plus prétendre à aucune indemnisation de la part de votre assureur pour un sinistre survenu postérieurement.
Et cela est vrai même pour l’assurance de votre responsabilité personnelle et celle des membres de votre famille ou des personnes vivant habituellement sous votre toit.
Ce qui peut être vraiment lourd de conséquence.
Au bout d’un nouveau délai de 30 jours, votre contrat sera purement et simplement résilié.
Attention : la résiliation ne vous dégage pas du paiement de ce que vous devez à votre assureur.
Celui-ci pourra d’ailleurs demander en justice le paiement de votre créance.
Réfléchissez bien avant d’agir ou pas…